Bon je suis bien arrivé à Buenos Aires, je suis installé dans une chambre pour quelques jours, toutes les conditions sont réunies pour que je vous compte mon voyage et ma première journée à Buenos Aires.
Pour faire classique, commençons par le commencement c'est à dire par le départ à Nantes, mercredi.
Jean Mich m'emmène à l'aéroport, on sort les valises, laisse les fusils dans le
coffre et on se dirige vers le guichet d'embarquement pour Milan. Sûr de moi, je tends à l'hôtesse mon billet électronique. Cette dernière, un peu vexée se dit "J'ai envie de le calmer celui là". Et d'un seul coup, elle me balance un : " Il y a un problème, car la société Alitalia a annulé votre vol pour Buenos Aires car ils sont en grève, cependant vous pouvez quand même aller à Milan". 1-0, elle casse et en plus elle chambre. Finalement, ça s'arrange et je suis transférer sur un vol Nantes-Milan- Sao Paulo-Buenos Aires.
Ca me donne envie de dire pourquoi pas. Cependant je garde les pieds sur Terre et regarde le sol de Nantes.
Décollage à midi pour Milan, il y a des turbulences au dessus des Alpes. C'est assez flippant, et je me dis "Si on se crashe et que je survis,ça serait horrible de devoir devenir cannibale". Les turbulences s'arrêtent et on se pose à Milan où j'ai une journée d'attente.
La deuxième étape est donc cette demi-journée à Milan. Dans l'avion j'ai repéré la présence du petit frère de Stéphane Cassereau, qui ressemble comme deux gouttes d'eau à son frère. Je le suis de loin et jusqu'à un snack où l'on prend chacun une pizza : Normal, on est en Italie.
Alors j'attends dans cet aéroport dont je peux dégager les caractéristiques :
- On trouve plus facilement la Chapelle (oui,oui) que les chiottes;
- Il y a des affiches géantes de pub pour des marques de luxe partout;
- Entendre parler les italiens, c'est très énervant;
- Il n'y a rien à faire.
Cependant je trouve des activités à défaut d'être intéressantes qui m'occupent :
- Je cache des papiers pour voir si dans trois mois ils seront toujours là;
- Je compte le nombre de pas entre deux endroits ;
- Je sors la casquette à Montes pour faire Rital;
- Je fais semblant d'être occupé pour dégouter les gens qui s'emmerdent;
- Je regarde les cravates à raclure;
Bref, la fin de la journée arrive très lentement et après avoir mangé des pâtes ( Normal on est en Italie ) je garde les pieds sur Terre et regarde le sol de Milan.
On embarque dans l'avion pour 13 heures de vol. L'avion décolle, ça tremble, ça grince, mais c'est pas grave. Il est 23 h, le stewart m'apporte un plateau repas et là non seulement c'est déguelasse, mais c'est surtout la révélation : Zucchero, ça veut dire sucre en Italien. Heureusement qu'il est italien, parce qu'un chanteur qui s'appele Sucre, ça fait con. Je fais la connaissance de français dans l'avion, l'un d'entre eux fait un stage à Buenos Aires, il s'appele Mathieu et sera bien sympa par la suite.
Le vol est très long. Je me matte Casino Royal entre Milan et Barcelone, fait un somme entre Casablanca et Dakar, me réveille dans l'océan Atlantique, et je fini ma nuit entre le Salvador et Sao Paulo. Je vois sur l'itinéraire qu'on a survolé la ville de Montes au Brésil. C'est bon j'ai trouvé sa planque, vous pouvez arrêté de le chercher. J'allais oublié le petit déjeuner à 3h du mat' avec du jambon de parme et du fromage, ça passe pas bien du tout.
Arrivée à Sao Paulo à 4h, on est bloqué dans la zone de transit, mais la voie de transit n'est pas bloquée.
Alors là, c'est quand même un peu ouf parce qu'on est en Amérique du Sud mais je préfère garder les pieds sur Terre et regarder le sol de Sao Paulo.
On repart illico presto 2 heures plus tard pour Buenos Aires, dans ce putain de Boeing 747 trop gros.
Ca nous empêche pas de survoler l'Uruguay en copain bien que la fille de Guy Minguet nous ait fait un ptit malaise.
On arrive ( ENFIN ) à Buenos Aires à 9h30 heure locale, et c'est parti pour la grande aventure.
Mathieu viens faire un stage à Leader Price. Il me propose de demander à son chauffeur de me déposer au centre ville où je dois retrouver mon guide sur place, Delphine. Et là c'est parti, on prend le taxi et on en a pour un moment car l'aéroport est à 45 min du centre. Heureusement qu'il était là sinon j'aurai bien galéré avec le bus.
On prend l'autoroute, les voitures des argentins sont assez folklo il y a de tout, des années 60 aux années 80. Pas après pour ne pas faire trop branchés. Au détour de cette autoroute on croise un vélo qui est apparement à sa place sur cette autoroute, on est en Argentine. Alors que le chauffeur nous explique que Ségolène Royal serait mieux dans une cuisine, on peut observer de vieux immeubles désaffectés mais surtout habités sur le bord de la route. Le chauffeur me dépose Avenida del 9 de Julio qui correspond aux Champs Elysées de Buenos Aires. Merci Mathieu. De cette escapade je retiens deux choses sur la conduite en Argentine : l'élément le plus important d'une voiture est le klaxon et la priorité va à la voiture qui coupe le plus la route.
Je suis donc lâché en plein Buenos Aires, je cherche un téléphone pour joindre Delphine. On se donne rendez-vous à la croisée de l'avenida del 9 de Julio, l'avenida de Mayo et la calle Libertad, une vendeuse m'indique que c'est 4 rues plus loin. Sacrée blagueuse, c'est en fait 8 rues plus loin, et c'est un détail important quand il pleut.
C'est alors que je décide de traverser l'avenida 9 de Julio (une des plus larges du monde), cela s'avère très dangereux vu la conduite des argentins enfin bon j'arrive au point de RDV.
Je me pose au bar Ibéria où je commande "un café doble". On me sert un café, un verre d'eau gazeuse et des gateaux. J'ai envie de dire "Pourquoi pas", mais je me souviens qu'on est en Argentine, et finalement je trouve que c'est une bonne idée.
Pendant que je m'intérroge sur cette drôle d'idée, les serveurs se partagent l'argent d'un porte feuille qu'un client a oublié. Le truc c'est que le client revient 5 minutes après, mais le serveur lui dit qu'ils n'ont pas trouvé de porte feuille. Normal, on est en Argentine.
Au lieu de raconter la journée voici les extravagances que j'ai pu voir ce vendredi.
Tout d'abord, Buenos Aires est une ville pleine de monde, pleine de voitures, pleines de bus, c'est plein, c'est bruyant. Par contre les argentins sont vraiment super sympas.
Parlons du bus. Le bus argentin comme les voitures argentines n'est pas trop récent années 60-80. Mais sa caractéristique principale est la conduite à tombeau ouvert, le fait de klaxonner si un piéton traverse au lieu de ralentir, le fait de s'arrêter à l'arrêt si il a envie et non pas si il y a des clients, le fait de ne pas avoir d'horaires. là encore, Normal, on est en Argentine.
Après le bus, prenons le métro. Le métro Argentin fut le premier d'Amérique du Sud et ça se voit. Non seulement par les cireurs de chaussures, barbiers travaillant en son sein mais aussi par le fait que sur la ligne A, les sièges sont en bois. Là encore c'est plein.
Une fois le bus et le métro, on peut tomber sur une manifestation, comme c'est souvent le cas, car les Argentins sont très peu payés. Ce vendredi, c'était tambour, drapeaux, musique, pub pour un parti politique, pétards, fumigènes, CRS et pompiers pour ces manifestants. Tout ça en plein centre ville. Impressionant.
Pas de problèmes de salaires sans argent alors parlons du Peso. La monnaie argentine est le peso, qui vaut 25 centimes d'euros. A Buenos Aires, on peut se les procurer soit au bureau de change, soit dans des "magasins de change" (chaussure, hi fi, ...) gardés par des "bulldogs", à un meilleur taux. Le parrain, mais en mode sympa.
Qui dit Parrain dit ascenceur. Et à Buenos Aires, les ascenceurs on doit fermer la porte soit même. Sauf qu'il faut la fermer quand on sort de l'ascenceur sinon ça le bloque, et ça j'oublie.
Ne pas prendre une photo de l'ascenceur si l'on est pas sur qu'il n'y ait pas quelqu'un dedans. Très très sympa là encore.
Or qui dit Là encore dit restaurants chinois. A BA, Les restaurants chinois sont Open Bouffe. Ce sont des restaurants où l'on est obligé de payer de 14 à 16 pesos ( 4 euros ) mais où on peut se servir tout ce qu'on veut et surtout autant qu'on veut. Un peu le principe du Flunch, en moins cher et en meilleur. En plus, avec le menu on a le droit à de la bière argentine, la fameuse Quilmes.
Qui dit Quilmes dit Quilmes.
On finit l'après midi en ayant trouvé une chambre pas trop chère à deux pas de mon boulot. En écrivant ce post grâce au Wifi, je me rends compte qu'elle n'est pas chère parce qu'on se croirait dans l'ascenceur. Je vais y rester jusquà mercredi.
Je finis ma journée en allant faire un tour à Pragma vers 17h , qui est mon entreprise. Je metJe suis très bien reçu, Carolina qui s'occupe de moi, me présente à tout le monde. Ce que je remarque tout de suite, c'est que tout le monde est sur MSN, même le BOSS. Enfin bon, ils sont sympa et ils parlent bien espagnol.
Pour ce qui est du stage, je commencerai le stage quand j'aurai fini les démarches administratives et ça c'est relou. Mardi sans doute. FIn de la journée, je suis KO.
Ce WE, recherche d'appart, rencontre avec le tuteur et pleins d'autres choses. Plus de photos dès que je peux notamment des bus et du métro. J'essaie de faire des vidéos des manifs qui ont lieues régulièrement. Bravo d'avoir lu jusque là.
Un grand grand merci à Delphine pour m'avoir guidé dans Buenos Aires.
Ville de ouf quand même, enfin bon à Milan ils m'avaient prévenu que ça allait régaler.
8 commentaires:
regale bien amigo et tres bon post d'inauguration argentine
Sacré post, si à chaque fois c'est pareil, à la fin du stage tu as 200 pages et je pense qu'il y a moyen de publier un bouquin!
coach là ou il passe, il régale... rien a dire je pense que les converses à tes pieds n'ont jamais visité autant de pays et autant régalé en un même jour... en attente de la suite !!
Bigre, je doiv avouer que tu m'as vraiment fait marrer!!! Bonne continuation.
Petit défi: trouver de l'Amsterdam c pour la West Perez Familia
yes! C'est excellent!
Lolo ou l'art et la manière de galérer et de faire des ses galères le futur prix goncourt... :)
en attendant d'autres photos, bizzz
Pas mal cette entrée en matière !!! Je vois que tes chaussures ne t'ont pas encore quittés ... Une petite pensée pour cette arrivée sur les Champs sans toi cette année !!! Régale bien ...
ah donc, je viens de comprendre d'ou venait le "quilmes" écrit en gros sur mon maillot de boca juniors...
es ce que l'argentin moyen joue à l'ultimate ?
mois d'mayyyyyyyyy''''''''?
=> mois d'la mayyyyyyyyy'''''''
pistol crevette est du voyage?
ah non c'est vrai il n'est plus d'ce monde..
T'as le bonjour de blazer..
qui reprend du service
et oui grosse chaleur à grenoble qui pousse maybède à tout faire péter à mister freeze
le bonjour à Al et à Peter si vous les voyez
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